Le qualité des jouets français
L’entreprise de jouets créée au début du 20e siècle par MM. Migault et Gourdet prend de l’ampleur et devient en 1927 la Compagnie industrielle du jouet (CIJ). La production de jouets en tôles et en bois animés, modèles en plâtre et farine, assure le succès de la marque dont le siège social se situe à Briare (45).
Le travail du zamak, un alliage métallique bon marché, diversifie et relance les activités de CIJ qui signe par ailleurs un accord commercial avec les automobiles Renault pour la reproduction de ses modèles. La 4 CV sort en 1950. Un large plateau de véhicules proches du 1/43e sera ensuite produit jusqu’en 1960.
1967, l’arrêt de la production
Cette année-là CIJ change de mains, reprise par M. Broual, et de raison sociale pour devenir CIJ-Europarc. Dans un contexte économique défavorable, CIJ-Europarc rachète JRD mais ne parvient pas à redresser la situation. Ses activités cessent définitivement en 1967.
CIJ et Renault, la bonne paire
A la différence de ses concurrents de l’époque, et en particulier Dinky Toys, CIJ n’a reproduit que des modèles français et principalement ceux de la marque Renault. Si la gamme n’est pas très vaste, les miniatures CIJ peuvent se prévaloir d’une conception et d’une qualité remarquables. Détails ingénieux, couleurs vives, pièces rapportées en tôle, autant d’atouts séduisants.
Renault 2,5 T incendie (réf. 3/95) de 1962, échelle 1/44e.
Avec deux pompiers, échelle, dévidoir, deux tuyaux, jantes en plastique rouge.
Rémi Baron
(© photos, texte et collection RB)