La vie de château
La Versailles paraît en 1956 sous la référence 24 Z. Ce modèle, emblématique de ces années-là, est un concentré du savoir-faire des maquettistes de Bobigny et des progrès dans le processus de fabrication. Il suffit pour s’en convaincre de la comparer avec sa devancière dans la gamme, la Ford Vedette référencée 24 Q. En un mot comme en cent, la reproduction que propose Dinky Toys est parfaite sous tous les angles. Elle illustre la série 24 dans toute sa splendeur.
Quintessence de la série 24
Les deux spécificités de la Versailles , à savoir la superbe calandre avec ses feux antibrouillard et sa grille composée de vingt-cinq barres ainsi que la ligne de caisse qui remonte élégamment sur la portière arrière, sont fidèlement sculptés. La forme du pavillon et les montants de custode filiformes en sont un autre exemple de maîtrise. Comme nous ne sommes qu’en 1956, ni suspension, ni aménagements intérieurs, ni vitrage pour agrémenter cette miniature, quintessence de la série 24. La caisse en zamak repose sur un plancher riveté en acier peint en noir pourvu ou non d’une encoche pour tracter une caravane. Les roues convexes en acier chromé sont chaussées de pneus blancs type M ou lisses.
Dinky Toys a respecté jusqu’aux goûts de Henri-Thoédore Pigozzi pour les finitions bicolores des carrosseries. La Versailles fut ainsi disponible en deux combinaisons de couleurs : bleu ciel avec le toit ivoire et jaune avec le toit noir. Chaque exemplaire disposait de son étui individuel jaune illustré ou non.
Taxis et coffrets cadeaux
Pour tenter de coller à l’actualité, Dinky Toys sort la Chambord (réf. 24 K) et fait disparaître la Versailles du catalogue en 1959. Les stocks rentreront néanmoins dans la composition des coffrets cadeaux 24/58 et 500 jusqu’en 1961. En outre, l’outillage servira à produire l’Ariane taxi (réf. 24 ZT/542) qui se verra dotée d’un jeu de glaces, d’une enseigne et d’un taximètre.