DS 19 Citroën

Opération Bandaï

Au Japon, après le désastre de la Seconde Guerre mondiale, vint le temps de la reconstruction. Parmi les secteurs qui y contribuèrent, l’industrie du jouet dont le savoir faire était réputé, y participa efficacement. La firme Bandaï en fût l’un des plus illustres représentants. Crée en 1950, Bandaï se spécialisa dans la miniaturisation des véhicules aussi bien populaires que prestigieux. Principalement destinée au marché américain, la production française y était toutefois bien représentée, les constructeurs Renault et Citroën tentant à l’époque une percée sur le marché nippon. Quatre-Chevaux, Dauphine, Floride pour Billancourt , 2 CV et DS 19 pour Javel seront modélisées au 1/22e.

Clignotants fonctionnels pour l’une et cornets en plastique pour l’autre (à droite).

Un reproduction fidèle

Seule la DS sera aussi réduite à l’échelle du 1/16e. Entièrement en tôle, elle dispose de pare-chocs, poignées de portières, et cendriers d’ailes chromés. Le pare-brise fumé est en plastique comme le volant mono branche. Elle restera pour longtemps la réplique en tôle la plus aboutie du marché. Animée par un moteur électrique à piles, elle est dotée de clignotants de toit fonctionnels, d’un chauffeur genre homme-tronc et de jantes spécifiques.

Citroën innova avec un nuancier très coloré, mais le toit orange est nippon (et mauvais).


La version économique est pourvue d’un système à friction et de sièges au motif vaguement panthère. La peinture est soignée et de nombreuses teintes sont disponibles. Signalons que l’outillage de la DS ambulance break, découvrable et berline au 1/22e sera ensuite utilisé par Joustra puis Atmega et enfin par la Manufacture de Chine populaire.

Une Citroën à la carrière internationale.
Une belle plaque de police pour ceux qui ne l’aurait pas reconnue.

Estimation : compter 250 € pour la version électrique et 200 € pour celle à friction, en bon état.

Gérard Morel

Collectionneur de jouets anciens