Majorette

Comment les dater ?

Part. 2 – Logo, roues, châssis, catalogues

Les logos

• 1976, le logo de la marque change. La calligraphie en lettres majuscules rouges des débuts, cède la place à un panachage de minuscules et majuscules bleues italiques. Le “j ”, décalé en hauteur, simule un pilote, le “a” et le “o” rehaussés d’un point rose, figurent les roues d’un véhicule, l’ensemble évoquant le dynamisme et la vitesse.

Première calligraphie.
Majorette en lettres capitales.
1976, nouvelle calligraphie.

— A partir de 1978, le lettrage prend du relief. Il sera alternativement bleu et rose ou rouge et bleu. Cette dernière combinaison de couleurs se généralisera dans les années 1980 et sera celle de “Majokit”, la branche accessoires de décors à monter créée par Majorette en 1983.

Logo Majorette dans les années 1980.

Les roues

 Les roues des Majorette ont beaucoup évolué au cours des millésimes. Leur observation est déterminante pour dater un modèle. La liste ici n’est pas exhaustive, mais rend compte des principales variantes.
• 1966, les modèles Rail Route disposent de roues à moyeux orange et pneus gris.

Roues à moyeux orange pour les modèles Rail-Route.

• 1971-72, apparition des premières roues à enjoliveurs rapportés.

• 1973, les roues bouton, dites New, sont d’abord étroites et biseautées, puis étroites non biseautées et finalement larges. Emblématiques de nombreux modèles de la décennie, elles resteront en vigueur jusqu’à 1981.

Roues New à 3 et 5 branches

• 1975, les roues dites Étoiles sont montées sur les miniatures. A la fin des années 1970 et début 1980, les roues New sont progressivement remplacées par des roues Étoile à trois branches étroites, puis larges, et les roues Trèfle inaugurées par le Combi VW en 1974.

Roues Trèfles sur le Combi VW.


• Durant les années 1980, pas moins de sept modèles de roues différentes ont été montées sur les véhicules : roues à 3, 4, 5, 6 ou 8 branches. D’autres jantes, pneus ou enjoliveurs ont été conçus pour certains modèles comme l’Etalmobil, les remorques, la DS 21, les voitures de course, les Jeep, la R 5 turbo, les camions Bernard, les engins 4 X 4, le camping car…

Classique de la marque, la DS bénéficia de différentes sortes de roues.

Les châssis

Les châssis et les montages ont fait l’objet d’évolutions successives. La grande majorité des modèles sont dotés d’un plancher en zamak, sauf pour les deux premières références, la BRM et la Porsche, les F 1 , l’Etalmobil, la Porsche Le Mans et les camions Bernard, pour lesquelles il est en plastique. La Plymouth Police fait figure d’exception avec un châssis d’abord en plastique puis en métal. Rivetées, les plaques de base ont aussi été emboîtées pour simplifier la mise en œuvre et limiter les pièces rapportées.

Le châssis en zamak de la Peugeot 404 e 1968.

A noter que la mention Made in France disparaît en 1986 lors de la délocalisation de la production en Thaïlande.

Les catalogues

Les premiers modèles sont illustrés sur des petits dépliants protégés par une couverture en plastique marron en 1968, puis rouge en 1969 et 1970. Le simple numéro identifiant les miniatures Rail-Route est remplacé brièvement par la référence 100, puis par les séries 200 et 300 dès 1970. Durant cette décennie, Majorette édita des nomenclatures illustrées des modèles référencés à l’usage des détaillants. 64 modèles y sont listés en 1976. En 1979, le fabricant édite un catalogue de cinq pages tout en couleurs. En 1980, les nouveautés sont présentées dans deux catalogues différents, l’un pour les détaillants et l’autre pour le public. En 1981, le catalogue comptera 32 pages.

Biblio

« Les miniatures Majorette de 1965 à 1980 », par Marc-Olivier Martinez, 2005.

Martine Hermann et Marc-Olivier Martinez