Bugatti Type 13 “Brescia”

La Bugatti Type 13 fait sensation sous les verrières du Grand Palais lors du Salon de l’auto de 1910. Il faut dire que ce modèle, premier de la série, marque l’entrée dans le sport automobile du constructeur de Molsheim et ouvre la voie à une glorieuse destinée. Deux versions routières Bugatti Type 15 et Type 17 sont présentées à la même occasion. Dotée d’un petit mais performant moteur à arbre à came en tête de 4 cylindres en ligne de 1350 cm3 et d’une architecture très légère, la Type 13 se distinguera à maintes reprises en compétition durant l’entre-deux-guerres.

Victorieuse en Grand prix d’Italie
En 1921, ses victoires au Grand prix d’Italie dans la catégorie “voiturettes” vaudront à la Bugatti Type 13 le surnom de “Brescia”. Circuit où le modèle, avec quatre voitures engagées, remportera les quatre premières places.

Righetti & Pinard au départ
Au début du XXe siècle, un fabricant de génie du nom d’Eugène Pinard fonde une entreprise de jouets dont il installe le siège au 24 rue Charlot à Paris. Pinard se spécialise dans une production de qualité qui fera sa réputation : voitures attelées et mécaniques, chariots, automobiles, camions de pompiers, autobus, motos, avions…, et diversifie son offre avec des panoplies.

« J’ai personnellement acquis plusieurs modèles d’automobiles Pinard dont j’apprécie l’originalité et le mode de construction unique. Dans le monde vaste et varié du jouet en tôle, les créations signées Pinard sont immédiatement reconnaissables. », témoigne Lapo Baldacci.

« En effet, les jouets Pinard ont été réalisés selon des méthodes artisanales et non industrielles. La tôle des carrosseries des voitures étaient découpées à la main. Les capots, les ailes et les sièges n’étaient jamais emboutis mais simplement pliés manuellement sur des formes en bois. »


« Au final, les différentes pièces des jouets étaient assemblées par, soudure à l’étain et non par des agrafes de fixation traditionnelles. Même la finition de peinture était unique ; en fait, il n’est juste qu’à regarder la peinture pour se dire “C’est une Pinard !” ». conclut Lapo Baldacci.


Lapo Baldacci
© Photos et collection
Martine Hermann
Rédaction
Merci à Giuseppe Scarani