Jouets en bois allemands

Hedo, une manufacture allemande de jouets, est l’abréviation du nom du fondateur de cette société Herbert Dohnalek. Originaire de l’ex-Allemagne de l’Est, celui-ci y créa sa société en 1946 avant de s’implanter à Westburg en ex-RFA et y développer ses activités à partir de 1949. Dès lors, Hedo se spécialisa dans la production de jouets en bois. En 1959, Herbert Dohnalek édifia, autour de la manufacture de jouets, un parc de loisirs animalier et de contes de fées pour le jeune public dans la ville de Westerburg dont il est citoyen d’honneur.
Maisons de poupées et de mobilier miniature
Appréciées par la clientèle pour leur originalité et leurs coûts abordables pour de nombreuses bourses, les maisons de poupées ont connu un succès commercial qui permît à Hedo de diversifier sa production. Le catalogue des pièces de mobilier s’étoffa, multipliant l’attrait des jouets.



Toujours dans l’environnement de la poupée, Hedo a proposé des petites épiceries dotées de tous ses accessoires et provisions.

Caravane, tracteurs, camions, autocar…
La caravane, coquette et aménagée comme une maison de poupée, est remorquée par un solide tracteur à trois roues. Un jouet pour satisfaire les filles et les garçons.


Les premiers camions fabriqués par la marque sont assez rustiques. Ils sont en bois peint ou verni, sans parties ouvrantes ni mécanisme.


Par la suite Hedo améliora son outillage et commercialisera des camions nettement plus élaborés, bennes basculantes, double-essieux, portes ouvrantes, parechocs et calandre rapportés en alu.


Un autocar à tirer au toit ouvrant dispose d’un intérieur aménagé de banquettes, d’un volant, d’une portière coulissante, de trois barres de calandre en alu et d’une finition bicolore. Fin des années 1950, Hedo a également réalisé une rame composée d’une locomotive à tirer accompagnée de wagons tombereau et benne basculante.




L‘un des jouet le plus abouti d’Hedo reste sans aucun doute le camion de pompier grande échelle dont nous avons détaillé la restauration dans un précédent article (Lire Une impeccable restauration).

Merci à Dominique Faucher et Jean-Pierre Silvestri.